L’Europe du sud source de bien des tracas

La dette publique italienne est comme on sait un très gros morceau, et il viendra nécessairement un moment où, à l’instar de la Grèce, la fiction de son remboursement ne sera plus tenable. En attendant l’espoir fait vivre. Pour la suite, cela promet des transactions sans fin, car si le statuquo finit par ne plus pouvoir être maintenu, un abandon de créance n’est pas pour autant acceptable pour nos édiles. Elles se raccrochent à un reprofilage qui a le mérite de repousser le moment où il deviendra inévitable, c’est tout ! Les Allemands sont conscients de cette impasse. Pour ne … Lire la suite

L’Union européenne pénètre sur une pente glissante

Sur la base d’un contrat de gouvernement de 40 pages et 22 points remanié en deux temps trois mouvements, le Mouvement des 5 étoiles et la Ligue s’apprêtent à accéder au pouvoir. La nouvelle version du document a évacué les éléments mettant explicitement en cause la politique européenne, mais laquelle de la nouvelle ou de l’ancienne exprime au mieux les véritables intentions des deux mouvements, nuances comprises ?

À Rome, un moindre mal pour l’instant

L’arrivée au pouvoir en Italie de la coalition formée par le Mouvement des 5 étoiles et la Ligue va entrainer l’Union européenne, qui décidément accumule les épreuves, dans une seconde phase de sa crise de longue durée. Il n’est certes pas question pour les dirigeants des deux formations de rééditer l’épisode de la victoire de Syriza et de ce qui s’en suivi, mais leur attitude ne revient-elle pas à reculer pour mieux sauter ?

Italie : à force de crier au loup…

À peine avait-il terminé lundi dernier ses consultations infructueuses avec les dirigeants de la Ligue et du M5S en vue de la formation d’un gouvernement, que le président italien Sergio Mattarella était contredit par ceux-ci. Opposés à son projet de nomination d’un Premier ministre « neutre » chargé de faire adopter le budget 2019 et de modifier la loi électorale d’ici à la fin décembre, leurs deux dirigeants ont séparément répliqué en exigeant des élections le 22 juillet, ou au plus tard en octobre prochain. Et le Président n’a pas le dernier mot devant un Parlement, où il n’a pas … Lire la suite